Le bois de construction consomme 65% de la production de bois de sciage et 40% des panneaux.
L’utilisation du bois a augmenté de 40% entre 2003 et 2006 contre +20% pour la construction en général.
Le marché de la construction bois est très éclaté en France
Composé de 2 000 entreprises, dont 90% de TPE et PME sont positionnées sur leurs marchés locaux. Des artisans réalisent des habitations résidentielles à ossature bois et en nombre limité de moins de cinq maisons par an.
Les utilisations possibles du bois construction sont :
- la couverture,
- la structure de l’habitat,
- les ouvertures,
- les agencements,
- les revêtements de sol et de mur,
- les revêtements extérieurs et
- les aménagements extérieurs.
L’industrialisation est peu répandue du fait d’une offre très diffuse.
Quelques acteurs d’envergure entrent néanmoins sur le marché, comme par exemple Bénéteau, Bouygues, Eiffage, Vinci, Woodeum…
Le cadre réglementaire a permis un essor de ce marché. Les réglementations Bâtiment Basse Consommation (BBC) puis Bâtiment à Énergie POSitive (BÉPOS) entraînent les maîtres d’ouvrage publics comme privés à avoir recours au bois pour diminuer l’impact carbone de leurs projets.
Néanmoins, la part du bois a encore de belles marges de progression qui devraient se traduire dans les chiffres de croissance de 2018 et des années suivantes pour atteindre une part du bois de 20% dans la construction contre 7% en 2014.
Ailleurs dans le monde
La construction bois en France accuse un sérieux retard en comparaison avec les pays leaders européens et nord-américains, . En Allemagne, elle représente plus de 15% ; en Scandinavie et en Amérique du Nord elle est de 35%.
Le marché de la construction de maisons individuelles présente des écarts encore plus importants puisqu’en Scandinavie et Amérique du Nord, le bois truste 90% des projets de construction, 30% en Allemagne et seulement 6 à 10% en France.
Taux d’incorporation du bois dans la construction dans le monde. Pourcentage de la construction bois dans la construction individuelle en France par rapport aux leaders européens et à l’Amérique du Nord.
Du fait de l’éclatement de l’offre et de la faible industrialisation et standardisation des entreprises, l’ossature bois reste en moyenne encore de 10 à 20 % plus chers que l’offre maçonnée.
sj